Qu’est-ce que l’échelle de MiRa pour analyser les déformations nasales avant et après une rhinoplastie ?

Une rhinoplastie, même si votre nez constitue vraiment un complexe, ne peut pas se faire sur un coup de tête. Lors de la première consultation chez le chirurgien, on peut vous poser mille et une questions. Ce spécialiste va également procéder à une série d’examens et de tests pour évaluer votre nez. C’est là que le chirurgien peut vous évoquer l’échelle de MiRa. Connaissez-vous cette échelle ? On vous fait le point dans cet article.

La rhinoplastie, un traitement chirurgical à la déformation nasale

« Déformation nasale » est l’appellation courante qu’on utilise pour désigner la déviation de la cloison nasale. C’est une déformation de la paroi intérieure du nez. Chez certains sujets, ceci n’a pas d’impact sur l’apparence extérieure du nez, mais chez d’autres, elle est associée à une déviation du nez.

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Il y a même ceux qui peuvent souffrir d’une gêne, notamment d’une sensation permanente de nez bouché. Pour y remédier, on peut vous proposer la septoplastie, éventuellement accompagnée d’une rhinoplastie. C’est bien une lourde intervention chirurgicale qui attend dans les deux cas, d’où la nécessité d’une analyse approfondie.

L’échelle de MiRa, pour une évaluation plus fiable de la déformation

Si la déformation nasale s’accompagne d’une déviation du nez, le chirurgien et vous, le patient, n’aurez pas forcément la même appréciation de cette déviation. Pour vous, elle peut paraître importante, alors que pour le chirurgien, elle peut être minime. C’est bien pour une appréciation objective que le chirurgien peut se référer à l’échelle MiRa. De nombreux chirurgiens français l’utilisent d’ailleurs, car elle est également disponible en version française.

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Qu'est-ce que l'échelle de MiRa pour analyser les déformations nasales avant et après une rhinoplastie ?

Il existe plusieurs échelles qui permettent d’analyser cette déformation. Il y a par exemple l’échelle d’Anderson, mais aujourd’hui, très peu de chirurgiens y ont recours de par sa complexité. En effet, cette échelle comprend trop d’éléments, alors que l’échelle de MiRa, elle, est plus simple et surtout plus fiable, de par sa standardisation. Ceci dit, même après la rhinoplastie, si vous passez chez un autre chirurgien, il pourra constater le même résultat en se référant à l’échelle de MiRa.

L’échelle MiRa n’est pas uniquement utilisée avant l’opération. Le chirurgien y aura également recours après la rhinoplastie pour apprécier une déformation résiduelle. En fonction du résultat, il pourra alors envisager une retouche ou une rhinoplastie secondaire.

Une retouche ou une rhinoplastie secondaire après la première intervention

Après une évaluation à l’échelle de RiMa, le chirurgien peut ne pas encore être satisfait du résultat. Dans ce cas, il pourra envisager une retouche. Comme son nom l’indique, il n’y a qu’une petite correction qu’il y a à faire. Dans certains cas, cette retouche peut se faire sous anesthésie locale et ne durera pas plus d’une demi-heure.

Si l’échelle de MiRa permet de constater qu’on est bien loin du résultat attendu, on procède à une rhinoplastie secondaire. On peut alors parler d’une reprise de la première intervention. Le patient reprend alors tout le parcours en commençant avec une consultation préopératoire. Selon les modifications qu’il faut faire, cette opération peut durer entre une et trois heures.

En savoir plus : https://pdf.sciencedirectassets.com/280243/1-s2.0-S1879726120X00040/1-s2.0-S1879726119302694/am.pdf?X-Amz-Security-

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